un double important mais pas encore gagnant…
Mais les suisses ont bien préparé leur double.
un apport extérieur de David Mac Pherson, bon joueur de double (11e mondial en 1992), mais surtout coach de la paire célèbre composée des frères Bryan (depuis 2005).
Un peu plus, qui a soudé le tandem helvète? Possible…
au moins l’équipe suisse s’est donné les moyens de réussir.
Une remarque : je m’étais étonné de ne voir aucun français (staff ou joueur) regarder Stan Wawrinka jouer en double à Bercy… Lui qui jouait avec le spécialiste Leander Paes, 41 ans, ancien n°1 mondial en double, et 54 titres dans cette discipline dont 14 en Grand Chelem…
De bonnes prestations, et de l’expérience de quelques doubles en compétition – battant la paire expérimentée Feliciano Lopez et Max Mirnyi puis les champions de Wimbledon Pospisil-Sock et ne perdant que sur les Bryan- et sûrement des conseils avertis…
Comme quand, en 1993, personne n’avait pas regardé Leander Paes, en qualification de Roland Garros jouer un tennis de rêve sur terre battue … le temps d’un set… tennis d’attaque brillant, mais difficile à pratiquer sur un match entier…
Leander Paes, grand joueur de coupe Davis, avait quelques semaines plus tard, mystifié Boetsh et Leconte en simple à Fréjus, avec ce tennis de rêve sur 2 matches entiers… et une France éliminé sur terre battue chez eux en quart de finale de la coupe Davis contre l’Inde…
Motif d’espérance pour nos français en finale à Lille, on peut revenir en gagnant les 2 simples le dimanche…
En 1993, à Fréjus, les français avaient gagné le double et menait 2 à 1 …et pourtant ils avaient perdu les 2 simples le dimanche et lundi matin…