Si on perd, c’est la faute des absentes…
et pourtant, l’information sur les absences avait été envoyée assez tôt, semble-t-il…
Peut-être une manière de parler d’autre chose… de se sortir de la douleur de la défaite … et de détourner l’attention… exit le niveau de jeu, les joueuses, les décision du capitaine…
on pointe du doigt celle par qui la défaite est venue…
(oui, pas de Dodin… Pauline Parmentier, sur Océane Dodin, a répondu : « Qui ? » )
Mais dénigrer ceux qui n’étaient pas là ne date pas de ce week-end dans le tennis français…
rappelez vous en 1993, lors de France -Inde (défaite 2-3 sur terre battue en quart de finale à Fréjus)
Arnaud Boetsch ne porte pas Cédric Pioline dans son cœur…
les paroles dures qui ressemblent à celles de Kristina Mladenovic envers Caroline Garcia …
extrait
et puis… la finale de 1996 à Malmö.. gagné 3-2
et des paroles différentes d’Arnaud Boetsch
« Le moment le plus marquant que les autres? celui où on est à trois avec Yannick Noah et Cédric Pioline la veille de la rencontre. Cédric, il a mis du temps à vouloir donner, à être avec les autres et là, il avait été obligé de s’ouvrir parce que le stress et la tension étaient trop forts. On était obligés de se dire des choses, qui on était, ce qu’on avait en nous… Je le regardais en me disant «en fait je ne le connaissais pas ce gars-là». Cédric avait été touchant, j’avais l’impression de découvrir le vrai Cédric Pioline, celui qui se protégeait beaucoup moins. Ce moment à trois a été très fort, très intense, capital pour gagner. »
comme quoi…
il y a bon espoir pour nos deux meilleures représentantes.
A 2020 pour un titre en Fed Cup !
Jacques Hervet 