Lu dans un article de lequipe.fr « les dessous de la Ryder

Intéressant… Comment gérer des « points rouges » dans un contexte d’équipe en sport individuel… Prendre conscience que chaque joueur est unique et important, et peut être bien plus que les personnalités du capitaine et son staff… comment créer ce processus positif d’équipe temporaire dans un sport individuel avec des individualités individualistes, voire ego-centriques?…. ce n’est pas en les « comprimant » dans un moule collectif  illusoire que le groupe se crée et que les joueurs sont meilleurs …

Je suis d’ accord avec le texte qui suit qui parle de la Ryder Cup et son organisation.

Pas une équipe mais 12 individualités
« Ce n’est pas en contraignant Tiger dans un moule d’équipe qu’on le laissera pleinement s’exprimer en Ryder Cup. »
« Gérer une équipe de Ryder Cup ce n’est pas créer une équipe au sens premier du terme. C’est davantage mettre en place une façon de faire co-exister pendant une semaine 12 des personnes les plus individualistes qui soient.

À mon sens c’est la principale erreur que font les USA depuis quelques années. Ils cherchent trop à tout faire ensemble : s’entraîner, manger, jouer au ping-pong. Ils veulent trop donner l’image d’une véritable équipe unie.

Pourtant il suffit de voir comment un joueur comme Tiger est géré dans ce contexte pour se rendre compte que cela ne fonctionne pas… Tiger ne peut pas entrer dans ce genre de moule pré-établi qui met tout le monde à la même enseigne. Ce n’est pas en le contraignant qu’on le laissera pleinement s’exprimer.

Être le plus égoïste n’empêche pas d’être performant en Ryder Cup. Montgomerie en est le parfait exemple. Je ne connais personne d’aussi autocentré que Monty et pourtant il fut l’âme de l’Europe. C’est en comprenant et en utilisant les caractères de chacun qu’on est ou non un bon meneur d’hommes, un bon capitaine, comme a pu l’être Olazabal. »

Extrait l’equipe.fr « les dessous de la Ryder »